Autour du Canal de Roubaix
Le canal de Roubaix, prolongé en Belgique par celui de l’Espierre et en France par la marque Urbaine, relie les bassins de la Deûle et l’Escaut. Long de 28 kms, ce cours d’eau, tantôt urbain, tantôt rural, offre un patrimoine historique et naturel riche. Ayant gardé des traces de son passé industriel, le canal s’épanouit aujourd’hui grâce à sa réhabilitation en espace de nature, il abrite des sites exceptionnels : le site PCUK, les bassins filtrants de Leers…de véritables réservoirs de biodiversité retrouvés.
Lieu privilégié de loisirs, on peut y voir passer des bateaux de plaisance, mais aussi s’initier au pédalo, au kayak, au paddle, y pratiquer la pêche… ou simplement arpenter les chemins à pieds ou encore à vélo.
L'histoire d'un canal transfrontalier
Né au XIXème siècle, de la pression des industries lainières et textiles qui avaient besoin d’eau et de charbon pour faire fonctionner leurs usines, le canal de Roubaix a été creusé par la main de l’homme pour relier la Deûle en France à l’Escaut dans le jeune royaume de Belgique.
Une voie d'eau naviguée
Ré-ouverte à la navigation de plaisance en 2011, la liaison Deûle Escaut a déjà accueilli plus de 800 bateaux. Au fil de l’eau, ce canal reconquis réveille le tourisme et les loisirs et valorise le patrimoine métropolitain et frontalier.
Un espace de sport et de loisirs
Les sportifs amateurs comme les confirmés trouveront, au bord du canal et sur l’eau, un terrain de jeu idéal pour leurs entrainements. Course à pied, kayak, stand up paddle ou pêche, toutes les disciplines se retrouvent au canal. De nombreuses aires de fitness et de work-out jalonnent le linéaire.
Un espace de convivialité et de culture
Plus qu’un espace de transit, le canal est aussi un lieu de rencontres, de convivialité et de cultures.
Des guinguettes aux fêtes associatives et autres festivals saisonniers, le canal est un espace vivant pour des moments de partage, d'échanges et de création artistique.
Un réservoir de biodiversité à surveiller
Le canal abrite de nombreuses espèces qui évoluent sous, sur et autour de l’eau. Pour permettre d’accueillir cette flore et cette faune diversifiée et favoriser ses déplacements, la MEL gère les abords du canal de façon « différentiée ». C’est-à-dire qu’elle intervient un minimum dans la gestion de la végétation en laissant notamment les plantes arriver à maturité.
