Observations naturalistes

Les écogardes de la MEL réalisent de belles observations et nous les partagent. Une équipe de quatre personnes, passionnée par la faune et la flore qui fait de jolies rencontres tout au long de l'année.
Ces observations naturalistes permettent de mieux connaître la biodiversité qui nous entoure, de recenser les espèces et de mettre en place des mesures de protection, en cas de projets d’aménagement ainsi que d’orienter la gestion des espaces naturels.
Découvrez-en quelques-unes !

Photos Robin Derozier/ Claire Poitout

Le Chevreuil européen

Le Chevreuil européen

A Sainghin-en-Mélantois, ce magnifique Chevreuil européen,  a été surpris par la présence d'un humain.  Cet animal est très farouche mais Robin Derozier, a réussi à immortaliser leur belle rencontre avec son appareil photo.
Relativement commun dans la région, le Chevreuil européen reste discret car il se déplace surtout la nuit. Sur la vallée de la Marque, il fréquente surtout le secteur de Fretin à Péronne mais peut pousser sa route parfois jusqu’au Lac du héron.
Le Chevreuil européen n'est pas à confondre avec la biche qui est la femelle du cerf, peu présent dans la région.
Il est très petit, mesure environ 70 cm au garrot pour un poids moyen d’une vingtaine de kilos.
Le brocard (mâle) porte des bois qui tombent en hiver et commencent à repousser au cours de l’hiver.
La femelle s’appelle la chevrette et le petit se nomme le faon. Ils sont herbivores.
Aujourd'hui cette espèce n'est pas considérée comme menacée car sa population est en voie d'augmentation en France. En revanche, le Chevreuil européen est un animal qui a plusieurs prédateurs naturels hormis l'homme, comme le loup et le lynx.

Le Brocard

Un Brocart

Première observation d'un Brocard sur le site de la Gîte à Santes !
Dans le cadre des suivis naturalistes sur les plans de gestion, les écogardes de la MEL installent des pièges photos dans des zones pressenties pour le passage d’animaux (lisières, coulée, tronc d’arbre, etc…)
L’avantage du piège photo est que sa présence n’est pas détectée contrairement à celle de l’être humain qui est bruyant, sent fort et n’est pas du tout discret.
On remarque que quelques animaux repèrent le piège photo au tout début, peut être dû à l’odeur humaine qui s’estompe au fil du temps.
Merci à Claire Poitout, écogarde de la MEL pour ce beau partage et cette belle surprise !

Un Ibis falcinelle

Un Ibis falcinelle

C’est un oiseau qui niche plutôt dans les Balkans et migre au-delà du Sahara pour y passer l’hiver. En France cet oiseau ne niche qu’en Camargue et il existe quelques colonies aux Pays Bas. Celui-ci est probablement un individu qui allait rejoindre une colonie hollandaise. Il est resté pendant deux jours dans les zones humides entre le Lac du Héron et la ville d’Hem, probablement à la recherche de nourriture.
C’est la première donnée pour cet oiseau sur le secteur du Lac du Héron !

L'Écureuil roux

Ecureuil roux

Par un beau matin d'automne, aux Marais de Fretin, un Écureuil roux prenait la pose !
Avec sa longue queue en panache, son superbe pelage roux et ses grands yeux vifs et malicieux, l’Écureuil roux, toujours en activité, aime s’amuser à cache-cache dans les arbres.

 Le Héron cendré

Héron cendré

Le Héron cendré est un échassier au bec affuté. Son bec en forme de poignard mesure environ 90 centimètres. Il est de couleur jaunâtre à l'âge adulte et sa couleur s'intensifie en période nuptiale.  Il affectionne les milieux humides. 

 

 Un Plongeon arctique 

Plongeon arctique

Le Plongeon arctique est un oiseau qui se nourrit de poissons et d’autres animaux aquatiques (écrevisses). 
Il se reproduit dans le Nord de l’Europe (Scandinavie, Islande, …) mais aussi au Canada.
Il a été observé pour la première fois au canal de Roubaix par Robin Derozier, éco garde aux Espaces Naturels de la MEL.
Dans la région, on peut l’observer en mer lors des migrations mais plus rarement à l’intérieur des terres. La dernière observation au Lac du Héron remonte en janvier 2018.
Ce qui est exceptionnel cette fois, c’est la période à laquelle il est présent et aussi l’endroit où il se trouve : "J'ai eu la chance de l'apercevoir vers le canal du Roubaix. Normalement, il devrait être sur ses lieux de reproduction . Habituellement il fréquente plutôt les grands plans d’eau. On ne sait pas pourquoi il est là, probablement une erreur de migration. Il a trouvé un site sur lequel la nourriture abonde (pleins d’écrevisses) du coup il reste un peu. Il repartira probablement prochainement " nous confie Robin Derozier