Vous l’avez peut-être remarqué, le printemps a été particulièrement pluvieux, venteux et les températures ont eu du mal à s’élever. Le mois du juin a suivi la même tendance.

Lorsque les températures sont peu favorables et que la pluviométrie est forte, le cycle de développement des différentes espèces de papillons est impacté. Les chenilles et les chrysalides mettent plus de temps à se développer, attendant des conditions météorologiques plus adéquates à l’émergence des adultes et les quelques rares adultes sortis patientent à l’abri. Les périodes de beaux temps ont été trop ponctuelles pour permettre une véritable sortie des adultes.

Partout dans la région, les amateurs de Lépidoptères ont remarqué les très faibles effectifs de papillons, y compris les plus communs (absence quasi totale des piérides, Paon-du-jour, Robert-le-diable…).

Les papillons n’ont pas été les seuls insectes pollinisateurs à être impactés par cette météo. Il suffisait de s’approcher des plantes à fleurs pour remarquer que les Diptères (mouches, syrphes…), les Hyménoptères (guêpes, abeilles, bourdons, frelons…) et les Coléoptères (cétoines, leptures, téléphores, oedemères…) étaient très peu nombreux voire absents.

Si les conditions climatiques n’ont pas été favorables à cette première initiative de Science Participative proposée par l'équipe du Relais Nature du Parc de la Deûle, elles se sont nettement améliorées en ce mois de juillet et les papillons sont  - enfin - plus nombreux.
Soyons curieux de Nature : où que l’on soit, observons la faune et la flore sauvage qui nous entoure !

Photo papillon : espèce Azuré commun/Clément Mériglier