Chaque essence d’arbre est reconnaissable à son écorce . Souvent lisse lors de ses premières années, elle peut se craqueler, se fissurer, comme si elle se ridait avec l’âge, sous l’action du liber (l’écorce vivante) qui se développe derrière le rhytidome (l’écorce morte).
C’est cette couche extérieure - la plus ancienne – qui s’écaille, se crevasse, se divise en formes géométriques longitudinales, rectangulaires, s’exfolie en plaques ou s’effeuille comme du papier . De teinte souvent grise  , brune  ou verdâtre , quelques-unes se remarquent par leur coloration rougeâtre , orangée , blanche  ou argentée.

Cette enveloppe épouse la forme des branches et du tronc et nous révèle l’extraordinaire droiture de certains arbres à la circularité parfaite, ou, à l’inverse exprime le caractère tortueux d’autres sujets.
Pour une plante ligneuse, l’écorce est aussi importante que la peau l’est pour un animal : elle la protège. C’est aussi sur elle que vivent de nombreux êtres vivants : mousses, lichens, lianes, champignons  , mammifères, insectes, araignées , opilions, escargots …
 

Photo @ Clément Mériglier / MEL