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Le 04/01/2023

Nature partout nature chez vous : le Lérot

Friand, entre autres, d’insectes, de fruits, d’œufs et de jeunes oiseaux, le Lérot (Eliomys quercinus) aurait de la peine à trouver assez de nourriture en hiver.

C’est pourquoi, comme son cousin le Muscardin (Muscardinus avellanarius), un autre mammifère de la famille des Gliridés présent dans notre région, il hiberne.

Le Lérot trouve refuge dans une cavité, comme celle d’un arbre creux , le trou d’un mur ou un gîte spécialement conçu pour lui, bien à l’abri des intempéries . Roulé en boule dans un nid de mousse qu’il construit, sa longue queue à la pointe noire touffue autour de lui, il « dort comme un loir » (référence au Loir gris (Glis glis), espèce proche, absente de notre région avec laquelle il est souvent confondu) de novembre à avril.

Son rythme cardiaque au ralenti  et sa température corporelle basse, il puise dans les réserves de graisses qu’il a constituées lorsque la nourriture était abondante, attendant paisiblement le retour des beaux jours . Le « voleur de fruit », surnom donné à cause du masque noir qu’il porte autour des yeux, pourra alors sortir de sa torpeur hivernale et arpenter la nuit , bocages, vergers, parcs et jardins.

Mais en attendant, chuuuutttttt , il ne faut pas le déranger… 

 

Photo Claire Poitout/MEL