Chassé jusqu’au début du XXème siècle pour ses longues  et belles plumes blanches, ce grand Ardéidé est un oiseau  très rare jusqu’aux années 1980-1990. Depuis, ses effectifs d’hivernants (qui séjournent chez nous pendant l'hiver) n’ont cessé d’augmenter . Aujourd’hui, il est courant d’observer la Grande Aigrette, en automne  et en hiver , dans les marais de la Deûle, de la Marque et de la Lys.

Reconnaissable par sa grande taille, son plumage entièrement blanc, son bec jaune-orange  et ses longues pattes noires , vous l’avez peut-être déjà aperçue dans les eaux peu profondes, immobile, dans l’attente d’un poisson  ou d’un amphibien  à harponner .

Attention toutefois à ne pas la confondre avec ses cousins : l’Aigrette garzette (Egretta garzetta), au bec noir et aux doigts des pattes jaunes, et le Héron garde-bœuf (Bubulcus ibis), trapu, au bec jaune plus court et qui arbore de jolies plumes roussâtres au printemps.

Il ne vous reste plus qu’à sortir vos jumelles , arpenter les marais et retrouver cet oiseau au plumage immaculé !

Photo Clément Mériglier / MEL