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Conservatoire vivant du patrimoine rural de la Métropole Européenne de Lille (MEL), le Musée de Plein Air est un véritable écrin dédié à l’architecture rurale traditionnelle des Hauts-de-France. La MEL poursuit le vaste chantier de développement du Musée. Le 17 septembre marquait la fin des travaux de restauration de trois de ses bâtiments emblématiques : la chaumière de Bambecque, la forge d’Hondschoote et la maison de Bollezeele. Tous les trois ont bénéficié de travaux destinés à préserver leur authenticité et à assurer leur transmission aux générations futures. Ils contribuent ainsi à proposer aux visiteurs du Musée une expérience unique de voyage dans le temps au cœur du patrimoine métropolitain.
Des savoir-faire locaux mobilisés
La restauration mise en œuvre par la MEL a su mobiliser des entreprises locales spécialisées dans la charpente, la maçonnerie, la couverture de chaume et la panne flamande, sous la coordination de l’agence d’architecture « Fil du Temps ».
Afin de respecter les valeurs du Musée de Plein Air tournées vers la transmission aux nouvelles générations de ce qui a fait l’histoire rurale et locale de la Métropole, des techniques traditionnelles ont été utilisées durant ces travaux de restauration de la chaumière de Bambecque, la forge d’Hondschoote et la maison de Bollezeele. Ainsi les travaux de torchis, d’enduits et de badigeons ont été confiés à l’association d’insertion Formation Culture et Prévention (FCP), qui fête cette année ses 30 ans, contribuant à allier préservation patrimoniale et insertion sociale.
Trois témoins précieux de l’histoire rurale restaurés
La chaumière de Bambecque (XVIIIe siècle), typique de l’habitat flamand avec ses murs en torchis et son chaume, rappelle le quotidien simple et chaleureux des familles paysannes. Ce bâtiment accueille deux canneurs-rempailleurs et un bourrelier dans la partie écurie. Les travaux, commencés en avril 2024, se sont achevés en août dernier.
La forge d’Hondschoote (XIXe siècle) raconte l’histoire du forgeron, figure indispensable des villages, capable de ferrer chevaux, réparer outils et fabriquer des pièces en fer forgé. On y retrouve aujourd’hui l’atelier d’un ferronnier d’art. Les travaux partiels de consolidation et de rénovation, entamés en octobre 2024, se sont terminés en mars dernier.
La maison de Bollezeele, maison de retraités démontée puis remontée au sein du musée, témoigne d’un mode de vie plus modeste. Aujourd’hui, elle abrite l’atelier d’une céramiste en résidence, donnant une seconde vie à ce patrimoine. Elle a également bénéficié de travaux achevés en mars.

Un projet global de sauvegarde (2024-2030)
Avec 70 000 visiteurs par an (+16 % en moyenne depuis 2010 hors période COVID) le Musée de Plein Air est un site de la Métropole Européenne de Lille en pleine croissance. Ces travaux de restauration s’inscrivent dans un projet global lancé par la MEL, qui vise la remise en valeur de l’ensemble des bâtiments du Musée de Plein Air d’ici 2030. Avec un budget de plus 600 000 €, cette opération de restauration illustre la volonté de la MEL d’investir dans la sauvegarde de son patrimoine rural et de rendre hommage à la mémoire des habitants d’hier, tout en offrant aux visiteurs un voyage vivant dans le temps. Concrètement, ces travaux doivent améliorer la mise en scène de ce site unique, garantir la sécurité des artisans et des visiteurs, et perpétuer le savoir-faire ancestral des bâtisseurs flamands et picards.
L'association FCP fête aussi ses 30 ans : une belle occasion de remercier les jeunes et ses équipes qui ont oeuvré pour restaurer ces 3 chaumières
Une quinzaine de jeunes de tous horizons et âgés, entre 19 et 30 ans ont participé activement à ces chantiers de restauration. Accompagnés par des éducateurs techniques, ils ont appris à dresser des murs en torchis, enduire à la chaux naturelle les façades des bâtiments grâce à des techniques ancestrales. Pour Jamel Tanouti, éducateur technique depuis 3 ans dans l'assocation, le pari est gagné : " Tout au long de ce chantier, les jeunes étaient impliqués. Nos chantiers d'insertion nous permettent à la fois de leur transmettre des techniques ancestrales et de valoriser leur travail et leur donner envie d'envisager un avenir. Ils sont heureux et fiers de participer ainsi à la préservation du patrimoine".
L'association spécialisée dans l'insertion professionnelle a accompagné 63 jeunes en 2024 et 54 en septembre 2025.





