Dans les prairies, les lisières forestières, les parcs, les jardins, les friches urbaines, les accotements routiers, les ronds-points… Partout où les herbacées sauvages ont été épargnées des fauches, coupes et autres broyages excessifs, les « chants »  des criquets (produits par le frottement des pattes arrière contre les ailes) et des sauterelles (produits par le frottement des ailes entre elles) se font entendre .

Lors d’une belle soirée d’été, une stridulation puissante aux accents stridents et hachés pique votre curiosité : vous partez alors à la recherche de l’auteur de ces vibrations sonores et entêtantes.  Un pas dans les hautes herbes et le bruit s’arrête net. Quelques secondes plus tard, un mouvement trahit la présence d’un être aux teintes vertes  et brunes ; il semble venir tout droit d’une autre planète . La bête vous observe un bref instant  avant de prendre la fuite et disparaître dans la végétation.

Vous venez de faire la rencontre avec un insecte bien terrestre : la Grande Sauterelle verte (Tettigonia viridissima) .

Photo Clément Mériglier / MEL