biodiversité

Le 11/09/2020

La mésaventure d'un torcol fourmilier

Plus de peur que de mal pour le Torcol fourmilier qui s’est cogné sur une des grandes vitres de notre bâtiment Biotope. Bien qu’un peu sonné, il a pu repartir sans encombre.

Nos spécialistes nature ont saisi l’occasion pour nous en dire d’avantage sur ce petit oiseau de la famille des pics qui traverse le ciel de notre métropole lors des migrations.

Son nom de "Torcol" lui vient du fait qu'il a la particularité d’avoir un cou très flexible et qu’il est capable de tourner la tête dans tous les sens. Et "fourmilier" car il se nourrit essentiellement de fourmis qu'il attrape avec une langue collante et longue de plusieurs centimètres !

Notre Torcol est un oiseau migrateur. Il doit actuellement poursuivre son périlleux voyage à travers l’Europe et la Méditerranée pour arriver en Afrique tropicale/équatoriale où il hivernera pendant 5 mois.

Dans notre région, l’espèce est surtout de passage (elle ne se reproduit pas et ne reste pas sur le territoire l’hiver).

Elle est protégée en France (arrêté du 29/10/2009) et il n'est pas commun de l'observer. En effet, le plumage du Torcol fourmilier le rend quasiment invisible s'il ne bouge pas, son dos se confondant avec l’écorce d’un arbre. C’est également un oiseau solitaire et discret : lors de ses vols de migration, il crie rarement et, de ce fait, il est difficilement repérable.

La MEL va mettre en place une vitrophanie sur les vitrages de son bâtiment pour permettre aux oiseaux de voir les vitres et ainsi réduire les impacts.